LAUTREC.

Rien que d’évoquer son nom, on pense immédiatement au Moulin Rouge, à la Goulue, danseuse vedette des quadrilles, à Montmartre et bien sûr aux impressionnistes dont il fut l’un des fervents représentant. Peintre dont le destin tragique n’a cessé d’exciter la curiosité de son vivant déjà et  aujourd’hui encore. Loin des clichés, de la butte et de ses frasques, c’est à travers le prisme de lettres, inventées, imaginées, qu’on pénètre dans l’intimité du peintre et elles révèlent au grand jour ses doutes, ses joies, ses angoisses, ses misères et son mal être. Correspondance destinée pour sa grande majorité à  Adèle, sa mère, si compréhensive devant la disgrâce physique de son enfant. Un témoignage intime, émouvant de l’existence du peintre, quelques années avant qu’il ne lâche pour toujours la palette.     

                                                                                     Maurice LAMY